Le Cheval Bleu
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Poliglote, Celtic Swing, Valanour étalons

L'histoire de Carling

 

1995 - A quelques semaines des essentiels Prix du Jockey-Club (Celtic Swing devant Poliglote) et de Diane (Carling), il était amusant d'écrire ...

 

Cheval roi recherche Diane passionnément

 

Quand le plus célèbre étalon pur-sang Sadler's Wells nous parle d'un rival Linamix, de ses soucis avec "son" Alexandrie et de son fils, le turbulent Poliglote... Quand Sadler's Wells pense à Val de l'Orne... Portraits des meilleurs galopeurs des années 1994 et 1995.

C'est le grand jeu pour les amoureux des pur-sang. Son but : dénicher le plus tôt possible, parmi des centaines de candidats, le roi et la reine des 3 ans, ceux qui seront couronnés en juin à Chantilly lors du "Jockey-Club" et du Prix de Diane. Espérances, intuitions poétiques, voire émotions incantatoires débutent un an auparavant lors des premiers maidens pour deux ans et trouvent déjà certaines réponses dans les "Robert Papin", "Morny", "Salamandre", Grand Critérium et Critérium des Pouliches.

 

Réunion à Chantilly en 1876.
Huile. Baron Finot. Collection des Steeple-Chase

 

Etre star à 2 ans ne garantit pas toujours un triomphe à 3 ans. Durant l'hiver, les morphologies changent. Des chevaux dominés à deux ans vont se révéler ; d'autres adversaires, plus tardifs, ne vont débuter qu'en mars, avril ou mai.

Enfin, plus spécifiquement, le parcours classique de Chantilly avec sa montée en final requiert une tenue que ne possède pas toujours un vainqueur de Grand Critérium, de Racing Post Trophy ou de Critérium des Pouliches. Avec le printemps qui arrive, les cartes sont souvent redistribuées. Ainsi, en 1994, la filière classique des mâles dévoile une quinte de talent : le solide Celtic Arms, l'élégant Tikkanen, Solid Illusion le cheval de batailles, le superbe Millkom et un magnifique fils de Sadler's Wells et de Detroit, Carnegie. Les têtes de série de l'année précédente tombent les unes après les autres : Lost World le bai brun, le joli Signe Divin et même Sunshack, à la queue panachant vers le gris.

Dans le "Jockey-Club", Celtic Arms surgit en pleine piste pour battre le métronome Solid Illusion. Pour une fois, les Anglais sont nettement battus : Alriffa est loin de valoir l'époustouflant Old Vic ou le sympathique Sanglamore, beaux vainqueurs du célèbre classique cantilien. Trois semaines plus tard, Celtic Arms remet courageusement son sceptre en jeu sur les 2000 mètres d'un Grand Prix de Paris de haut-vol. Sceptre qu'il perd au bénéfice d'un Millkom, impérial. Carnegie, de son côté, attend sagement l'automne... pour un tonitruant coup d'état dans la plus belle course au monde, l'Arc de Triomphe, loin devant Millkom et Celtic Arms ! A l'heure des bilans, les meilleurs mâles de l'année ne sont pas, mis à part Carnegie, d'origines très en vue ; Comrade in Arms, le père de Celtic Arms et Cyrano de Bergerac, celui de Millkom, réalisent là leurs chef d'oeuvre.

A l'inverse chez les femelles, être une prima donna, née dans la pourpre, semble la condition sine qua non pour réussir en 1994. Les mamans les plus célèbres s'en donnent à coeur joie. La gagnante d'un beau Prix de Diane Madelia nous offre la tardive Moonlight Dance qui ressemble à Allez France et, comme elle, remporte le "Saint-Alary". Albertine donne au génial Arcangues, le vainqueur français du Breeder's Cup Classic, une petite soeur, la toute bonne Agathe. Enfin, la meilleure jument dès années 80 Miesque présente, un an après Kingmambo, un deuxième miler de grand talent, East Of The Moon.

 

East of the Moon, gagnante du Prix de Diane 1994

 

Dans le Prix de Diane, sur une distance qui représente le bout du monde pour elle, East Of The Moon contient jusqu'au bout l'effort d'Her Ladyship vengeant ainsi sa prodigieuse maman. On se souvient qu'à l'époque, Miesque avait été pour une fois battue et ce, par l'excellente Indian Skimmer dotée de plus de tenue qu'elle. La belle alezane Agathe est troisième, les" Cendrillon" Belle Argentine et Truly A Dream ramassent avec classe les miettes, tandis que Sierra Madre, gagnante du Critérium des Pouliches, ne retrouvera sa superbe qu'à l'automne pour le Prix Vermeille.

 

Petite annonce d'un danseur de miel : "Recherche Diane passionnément..." Honneur aux meilleures pouliches de l'année! Dès les premiers maidens, des princesses élevées dans des intentions inouïes se sont produites sur les pistes. La fine fleur des plus grands élevages. Ce sont elles que l'on regarde en premier quand, sublimes ballerines, toutes auréolées des plus grandes victoires de leurs parents, elles pénètrent, hésitantes, dans les ronds de présentation de Deauville, de Longchamp ou d'ailleurs. Poussant le macadam du bout du sabot, elles contemplent les spectateurs, souvent timides, parfois remuantes. Brillantes, elles sont encore loin d'avoir l'assurance des vieux routiers qui savent qu'ils vont courir. Déjà, certaines pouliches inconnues aux origines moins prestigieuses fascinent par leur modèle ; elles vont bientôt éblouir sur la piste.

Cette année, hormis les trois "M" Macoumba, Matiara et Muncie, les princesses ne sont guère à la fête. Pourtant, des mariages superbes ont été consacrés. Hors du coup, entre beaucoup d'autres, les Minden Rose (Mr Prospector - Winning Colors, rare gagnante d'un Kentucky Derby), Sun River (Last Tycoon - Seneca, mère du crack Sagace) et même l'assez bonne Ultra Finesse (Rahy - Suavite), petite soeur de notre fameux danseur de miel, Suave Dancer, dernier crack à avoir réalisé le doublé "Jockey-Club - Arc de Triomphe".

Le cru POULICHES 95 reste instable et délicat, dissimulé par le haut de forme de magicienne de la belle et sombre Macoumba! Somptueuse Macoumba, baie brune jusqu'au bout des sabots. Après sa course de rentrée dans l'Imprudence, la Reine des 2 ans est invaincue, en trois sorties. Et puis badaboum dans les 1000 Guinées, les belles supputations s'écroulent. Macoumba, malchanceuse, finit sixième loin derrière Harayir, Aqaarid et Moonshell, les meilleures Anglaises qui devraient courir les Oaks. Dans la Poule d'Essai des Pouliches, toutes les anciennes adversaires de Macoumba, de Smolensk à Piquetnol en passant par Tereshkova et Chrysalu, sont laminées par un redoutable trio formé de Matiara, Carling et Shaanxi. C'est la fin d'un enchantement, le sortilège de la Reine Noire s'effrite... Une autre logique prévaut. Dans la Poule d'Essai, le couteau entre les dents, Matiara prend l'avantage et n'en démord pas, gardant un tout petit nez sur Carling. Une foulée de plus et elle était battue. Shaanxi revient de loin pour être bonne troisième devant Smolensk, Collecta à la robe psychédélique, la petite Ghostly et la meilleure des ixa Vadlamixa.

D'illustre naissance, la princesse Matiara est une fille de Bering (père aussi du numéro 1 européen Pennekamp, qui est entràîné en France et devrait courir le Derby d'Epsom) et d'une placée de groupe 1, Most Precious, fille du champion Nureyev. Belle pouliche baie, avec le même blanc qu'Atticus (par Nureyev), le deuxième de la Poule d'Essai des Poulains, Matiara possède-t'elle la tenue nécessaire pour triompher à Chantilly, sur 2100 mètres ? Nous sommes un petit peu dans le même cas de figure qu'avec East Of The Moon, l'an passé.

De son coté, Carling est l'antithèse de Matiara. Née en France, d'un des meilleurs étalons... d'obstacle Garde Royale et de Corraleja, elle n'est autre que la Cendrillon de l'année 95, peut être une nouvelle Dunette (Prix de Diane devant la crack Three Troïkas) ou une autre Magic Night (2éme du prix de Diane et de l'Arc de Triomphe). De plus, Carling "dégage" vraiment; fière, baie sans un poil blanc, sauvageonne, l'air terriblement espiègle avec ses crins lâchés qui s'opposent aux tresses de la sage Matiara. Carling, c'est sûr, tiendra la distance. Dans le Prix de Diane, son duel avec Matiara, l'alezane Shaanxi et la belle Muncie, notamment, devrait être l'un des très grands moments de l'année hippique.

Représentante de lignes qui évitent soigneusement les 1600 mètres de la Poule d'Essai, voici, ouvrant le bal des attendues... une fille de l'Illustrissime Sadler's Wells, la toute ronde et toute mignonne Muncie avec sa charmante petite pelote blanche en tête et le moins que l'on puisse dire, une bien jolie croupe, pardon, une arrière-main puissante et énergique... Elle arrive au Saint-Alary, invaincue car elle vient de dominer largement la petite pendule Loretta Gianni, qui n'a pas le physique que son nom pourrait laisser espérer mais est néanmoins bonne et courageuse, et l'aventurière Valley of Gold. Cette dernière est affriolante ; baie brune, grande et racée, on l'imaginerait volontiers cheval star à Hollywood dans une quête de l'or avec Gary Grant. Elle a un kriss indien entre les deux yeux. Peut elle être fatale, également sur la piste ?

Voilà maintenant, Luna Mareza, une grande pouliche bai brune, athlétique, qui n'est autre que la première fille de talent du crack "noir" Saumarez, gagnant dominateur d'un Arc de Triomphe. Elle est invaincue, déploie de très jolies foulées et a gagné sur 2400 mètres.

De leur côté, Secret Quest (fille de Rainbow Quest, le grand adversaire de Sadler's Wells) et Marble Falls sont les deux premières du "Vanteaux". Pouliches sérieuses, elles forment l'opposition à Muncie dans le Saint-Alary, à trois semaines du grand rendez-vous du Prix de Diane.

Petite annonce pour un nouveau danseur de miel. "J'irai comme un cheval fou..." glissa Arrabal aux oreilles d'un cheval roi.

Puis, il lui dit "il n'y a que quatre chevaux de Derby par an : les vainqueurs du Derby d'Epsom, du "Jockey-Club", du Kentucky Derby (2000 mètres) et du Derby d'Irlande. Eux et uniquement eux! "

 

Bienvenue aux challengers du prochain prix du Jockey-club !

 

Décidément, le printemps est au gris ! Quoique largement minoritaires face aux bais et aux alezans, les chevaux gris s'affichent comme jamais. Sur les obstacles, la relève a du poil blanc : le 3 ans Reach Me et le 4 ans Saint Preuil triomphent sur les haies d'Auteuil.

 

A Longchamp, les Prix Noailles et Greffulhe mettent en lumière un nouveau grand Sire : l'étalon gris Linamix. Pour sa première année de monte, l'ancien vainqueur de la Poule d'Essai des Poulains nous offre deux joyaux aux noms anglo-gaulois : Walk On Mix et Diamond Mix, deux beaux grisous triomphants, ton sur ton dans le ciel d'avril.

Diamond Mix est brut, fort, avec en contraste un pur diamant ornant son front délicatement. Il s'est baladé cinq longueurs devant Angel Falls dans le "Greffulhe". L'autre, Walk On Mix, est extrêmement élégant. Déjà ciselé à deux ans, excellent deuxième de Goldmark, sur la touche pour l'instant, dans le Grand Critérium, Walk On Mix vient de devancer les très bons et très ambitieux Solar One et Poliglote dans le "Noailles". La super matrone Lunadix, première des ix peut être fière : si son meilleur rejeton Linamix continue de tracer aussi bien, une formidable tribu, celle des ix et des ixa pourrait bientôt être appelée à régner...

De son coté, Sadler's Wells, le meilleur étalon du monde, déjà père de Muncie, compte les points. Tranquille, bienheureux, il déambule dans la cour des Seigneurs, des as plein les crins. Eh oui ! Il en a vu d'autres. Ce cas lui rappelle celui de l'Américain Cozzene, père l'année dernière de Solid Illusion et de Tikkanen. Et puis s'il faut mettre les points sur les i, c'est lui-même qui a réalisé le doublé Noailles-Greffulhe, il y a deux ans, avec les déménageurs Fort Wood et Hunting Hawk. Sadler's Wells n'est pas bégueule. Il trouve que les Linamix ont du charisme, de jolies têtes de nounours qui devraient plaire aux enfants. Il pense que les Français devraient plus les médiatiser. Sadler's Wells sait ce qu'il dit : he is a business-horse.

 

 

Celtic Arms

Prix du Jockey-Club 1994



Pourtant Sadler's Wells a du souci à se faire. Il a mis au monde Poliglote. Un sacré numéro celui-là, qui n'arrête pas de faire le mariol, même son nom est bourré de fautes d'orthographe. Certes, il est tout bon mais il tire,... il tire ...ce que rarement un cheval de Derby a fait avant lui. En tout cas, pas à ce point là, s'inquiète le Grand Cheval. Tout cela , c'est à cause de sa mère, peut-il tenter de dire hypocritement. Une vraie princesse, celle-là, mais une fausse Egyptienne, Alexandrie qu'elle s'appelait. Pourtant, son père Val de l'Orne (par Val de Loir) présentait bien. Un grand crack ! Blessé dans la ligne droite, il avait triomphé sur trois jambes devant Patch et Mariacci dans le Jockey-Club 75. Ensuite, les affaires au haras n'avaient pas été très bonnes. Encore un grand champion classique oublié, les éleveurs lui ayant préféré son contemporain Green Dancer (par une fille de Val de Loir), excellent sur 2000 mètres. Une victoire de Poliglote dans le "Jockey-Club" serait pour lui un sacré épitaphe.

"lnshallah ! ", peut penser Sadler's Wells, qui a comme tout pur-sang anglais de lointaines origines arabes. En tout cas, Poliglote a du charisme. Une petite pelote blanche vient en rappel de ses quatre fines balzanes. Il ressemble selon son entraîneur, à l'étalon du siècle, son aïeul Northern Dancer, et s'il ne tirait pas comme un âne, il n'aurait peut être pas été devancé par Walk on Mix et Solar One dans le Prix Noailles et par Rifapour, dans le Prix Hocquart. Même les deux fautes d'orthographe racontent une histoire, celle d'un poliglote bourlingueur préférable à un polyglotte de salon... Merci à ses propriétaires !

Superbe mâle dominateur, une liste en deux parties, une petite touche en plein front et une fine ligne déviant vers le naseau gauche, Rifapour cantère en roi, observant les spectateurs, l'air supérieur. En course, sur 2400 mètres, distance du "Jockey-Club", il est allé chercher brillamment l'acrobate Poliglote, dans le final du Prix Hocquart. Il est invaincu.
La patience paie avec les chevaux. S.A. l'Aga Khan et son entraîneur Alain de Royer- Dupré se voient à nouveau récompensés en présentant actuellement, outre Rifapour et le tardif Madayin, un météore compact et détonant nommé Valanour, très beau vainqueur du Prix de Guiche devant Housamix.
Madayin, quand à lui, vient d'utiliser une des voies de traverse dans la sélection classique des mâles de trois ans, le Prix de l'Avre; il ne s'y est incliné que contre un sérieux client, en l'occurrence Affidavit, qui illustre quant à lui le sang du génial Affirmed, dernier triomphateur de la Triple Couronne américaine.

Et les chevaux britanniques, dans tout cela ? Chaque année, ils reviennent, des souvenirs plein la tète... Le plus souvent, les meilleurs poulains visent le prestigieux Derby d'Epsom et les plus jolies Anglaises, les Oaks mais certains cracks peuvent préférer les arbres centenaires de Chantilly au slalom de Tattenham Corner. Pour s'en convaincre, il suffit de se rappeler des ébouriffantes lignes droites des mâles Assert, Caerleon et Old Vic et des femelles Indian Skimmer et Mrs. Penny, tous grands vainqueurs à Chantilly. Alors, que fera Celtic Swing ? Courra-t'il Epsom ou courra-t'il Chantilly ? Que fera celui qui fut magnifié cheval du siècle pendant six mois, jusqu'au jour de sa défaite, d'ailleurs très honorable, contre Pennekamp dans les 2000 Guinées?

Que Celtic Swing vienne ou non, il y aura de toute façon des Anglais au départ du "Jockey-Club" et des Anglaises dans le Prix de Diane. En effet, à la mi-mai, un froid et chaud soufflé par le plus grand propriétaire du monde, Cheikh Mohammed AI Maktoum, secoue Longchamp ! Flemensfirth, perturbation mal répertoriée venue d'Angleterre, bouscule dans le Prix Lupin le baromètre des trois ans français, un costaud beau et toujours deuxième, Solar One, fils comme son vainqueur d'Alleged, un des meilleurs chevaux des années 70. En tout cas, si Solar One gagne le "Jockey-Club", il vengera l'honneur du métronome de l'année dernière, Solid illusion. Ainsi, ils pourront peut être s'installer sur la Côte d'Azur et vendre des instruments de navigation... avec Loretta Gianni comme serveuse.

Deux heures plus tard, un vent de sable chaud emporte dans la victoire le rustique Vettori. A peine revenu du désert où il vient de passer l'hiver, Vettori résiste jusqu'au bout à l'excellent Atticus, peut être le meilleur miler de 3 ans français et le dernier à s'être approché à moins d'une tète de Diamond Mix, dans un maiden en novembre dernier. En vue du "Jockey-Club", les actions des Anglais remontent drôlement, notamment celles de Flemensfirth et celles de Classic Cliche, vainqueur quatre jours plus tard des Mecca Dante Stakes.

En tout cas, la météorologie, c'est rudement passionnant! Pourrait-il faire beau à Chantilly ? Beau Temps, joli cheval bai brun vient de se classer bon quatrième du Prix Lupin. S'il neige, on pourrait voir gagner un des slalomeurs Poliglote ou Celtic Swing, pour l'instant rarement droits dans l'effort, ou bien un bon cheval comme Winged Love, plus ailé et fidèle que sa mère J'ai Deux Amours, ou pourquoi pas, tant que l'on y est, le mignon des mignons Tzar Rodney.

Enfin, si sans l'aide du magnifique Tremplin, l'honnête Angel Falls l'emporte, ce sera l'un des plus beaux sauts de l'ange dans l'histoire du Turf. En effet, Angel Falls, triste second de Diamond Mix, vient de "marcher sur l'eau" pour sa sixième sortie de l'année, finissant troisième, tout près, du Prix Lupin.
El Salto del Angel, la plus haute chute d'eau du monde, se trouve au Vénézuéla : elle représente un saut de plus d'un mile. Un risque à prendre, à hauteur du sacre d'un roi...

La saison des maidens de 2 ans commence à peine et avec elle, une nouvelle année d'observations.
Evry, un joli mâle Restless Carl, fils d'un vainqueur de "Jockey-Club", Caerleon et d'une gagnante de Prix de Diane, Resless Kara, vient de triompher pour ses débuts.

Quand un cheval roi rencontre Diane... Victorieusement.

 

Vincent Le Roy

 

Publié dans le Numéro 17 de la revue EQUUS-Les Chevaux - Photos: copyright A.P.R.H.

Contact auteur : vince.leroy@wanadoo.fr

 

Souvent, bourlingueur rencontre serveuse... De l'étreinte de Poliglote et de Loretta Gianni, naquit une adorable pouliche, au coeur en tête, nommée Whim.

Whim s'illustre en 2002 et 2003 au niveau des listed races, ayant notamment remporté le Prix Charles Laffitte, à Longchamp.